Zerka commençait à grandir dans la ville d'Orgrimmar, avec les Orcs dirigés par Thrall et les Trolls Darkspears qui attendaient du chef de guerre leur terre. Quelques Taurens passaient parfois pour des affaires que seule la grande cité des Orcs pouvait régler. Il arrive même à Zerka de croiser des Réprouvés, ces Morts-Vivants rebelles qui pensant avoir plus de chance contre le Roi-Liche en s'alliant à la Horde. Cette alliance n'était pas prise de tout le monde d'un très bon œil mais Thrall ayant donné son accord, l'alliance était irrévocable.
Zerka était une prêtresse orpheline, elle avait perdu ses parents à son jeune âge. Malheureusement, elle ne sût jamais pourquoi. Elle fut élevée par Threï, de la race des Trolls tout comme elle mais la mage se disait Zuldalar et amie des défunts parents de la prêtresse. Zerka, sur le chemin du sacré, croisa un prêtre du nom de Kir qui l'aida à développer ses pouvoirs bénéfiques. Cependant, elle sentait en elle une force opposée à celle que l'on lui enseignait. Elle ne comprenait pas et se disait que cela devait être de la rage envers la plupart des peuples de ce monde. En effet, Zerka était assez solitaire. Elle trouvait les Trolls Darkspear toujours plus faibles qu'elle, les Orcs égoïstes de ne pas avoir donné aux Trolls leur terre si réclamée, les Réprouvés trop renfermés pour pouvoir coopérer réellement. Quant aux Taurens, elle ne les aimait pas tout simplement, peut-être à cause de leur soi-disante sagesse qui trahissait finalement des objectifs assez sombres. Enfin, les membres de l'Alliance étaient hostiles envers elle, cela lui suffisait pour les détester.
Un jour, regardant des enfants d'amuser avec leurs parents, Zerka se posa une question pourtant si banale lorsque l'on est orphelin : “Comment mes parents sont morts ?”. Ne pouvant pas le savoir par elle-même, elle se retourna vers Threï, une parainne pour la prêtresse. Elle lui demanda alors et la mage esquissa un sourire mais son regard trahissait ses sentiments, elle redoutait cette question depuis qu'elle élevait Zerka. Ne sachant par où commencer, la Zuldazar commença enfin : “Ah… C'est une longue et twiste hisoi'e Ze'ka. Es-tu pwête à l'écouter ?
- Sssi, répondit la prêtresse, j'ai tout mon temps pour appwend'e à connaît'e mes pawents.
- C'était à l'époque où le Dieu Sanglant, Hakka', u'supait les Twolls. Beaucoup de leu's peuples en ont souffe't mais je vais approfondi' l'histoi'e du peuple de tes pawents. Ils appa'tenaient à un peuple, mon peuple, les Zuldaza's. Une webellion commençait à voi' le jou'. Ton pè'e sss'y est join. C'était un bwave guewier comme on en twouve plus pa'mi toutes ses piètwes waces de la Ho'de. Une nuit, une attaque de la webellion était pwévue. Les combattants se wejoigni' et dedans il y avait Westay, ton pè'e. J'étais également dans cette attaque-su'pwise. Lo'sque l'assaut fut commencé, les se'viteu's d'Hakka' tombaient sous les lames de ton pè'e et sous mes incantations. Nous étions déjà amis et nous westions ensemble afin d'additioner no fo'ces. Seulement… Ssseulement le Dieu Sanglant fut vite ave'tit et il cont'e-attaqua avec une fo'ce incwoyable. Nombwe de Zuldaza's sont tombés cette nuit-là. C'est alo's que l'Eco'cheur d'Âmes se tou'na ve's nous avec un wega'd sadique a visage. Westay s'est tou'né ve's moi et m'a dit : “Désolé, mais c'est ma dé'niè'e bataille, je mouwai s'il le faut mais je mouwai dans l'honneu' ! Va ! Pwéviens ma femme et Ze'ka et pa's avec eux su' des tewes plus sssûr'es !”. Ces pawoles wésonnent enco'e dans ma tête… Je n'ai pas eu le couwage de combattwe avec lui et…
- Sssans ton aide, je ne sewai pas là ! Weg'etter de n'avoi' pas combattu c'est weg'etter de nous avoi' sauver !”
Threï lâcha un soupire et regarda Zerka avec tendresse, comme si elle attendait qu'on lui dise cela depuis cette terrible nuit. Elle réussi à ne pas fondre en larmes, garda son sérieux et continua :
- Tu sssais, ton pèwe est mo't dans l'honneu'. Je lui ai pwomis de veiller su' toi cette nuit-là… Quand je suis wevenu ave'ti' Tywella, ta mè'e, elle t'a emmené avec le plus de discwet possible pou' ne pas te wéveiller. Nous avons couwu ve's les eaux qui entouwaient notwe île et avons emba'qués ve's Duwota'. Cinq jou's et cinq nuits… Ce long voyage nous a wapprochés, ta mèwe et moi. Lo'sque nous avons acosté, nous avons établi un camp pwès du wivage dans des montagnes qui nous se'vaient de camoufflage. Nous avons vécu ici pendant un mois, chassant des bêtes étwanges wessemblant à des chochons, buvant l'eau ame' de l'océan et do'mant dans des lits peu confo'tables. Un jou', des se'viteu's d'Hakka' ont déba'qués à Duwota'. Ils nous ont twaqués sans wepos comme s'ils ne connaissaient ni fatigue ni faim. Finalement, nous somme tombés dans une embuscade. Ta mèwe, qui pawaissait si douce et si inoffensive, tua avec une wage que seules les mèwes peuvent connaît'e. J'ai wéussi à les wepousser gwâce à mes so'ts mais le so't en était jeté. Ta mèwe avait été blessé fatalement à la nuque, toi dans ses bwas. Elle me donna la couve'tu'e avec le jeune bébé dedans et ne pouvant pas pa'ler me lança un wega'd plein de douceu'. Je lui pwomis de te pwotéger et de veiller su' toi. Quelques temps plus ta'd nous nous sommes wéfugiés chez les Twolls Da'kspea' et avons caché nos owigines.
- Me'ci Threï… Me'ci d'avoi' était fwanche avec Ze'ka.
- La véwité sewait sotit tôt ou ta'd il fallait attend'e que tu sois… pwête.”
Zerka fonda en la'mes et se glissa dans les bras de Threï qui l'accueilla comme une mère l'aurait fait avec sa fille.
Zerka avait une telle rage de vaincre Hakkar qui avait était appelé par ses acolytes que la rage qu'elle avait déjà en elle s'aggrandit, à tel point qu'il fût assez grand pour être contrôlé. Zerka apprit alors à se servir de sorts offensifs avec l'aide de Threï. Elle développa ses pouvoirs maléfiques si vite qu'elle devint vite assez forte pour un jour déclarer à Threï : “Threï… Me'ci pou' tout. Je te dois ma vie et je ne l'oublie'ai pas. Je vais maintenant pwende une woute qui dive'ge de la tienne pou' quelques temps… J'espè'e te wevoi' au plus vite !
- Non… Tu… Tu as le dwoit de savoi'…
- Savoi' quoi ?
- Hé bien… La twibu des Zandaza's a été weconstituée… Elle wassemble tous les anciens Zuldaza's qui ont su'vécus à la guewe. Elle t'aidewa dans ton objectif… de vengeance.
- Ils ne m'acceptewont pas comme ça, sssi ?
- Non en effet, tu devwas subi' des épweuves.
- Je suis pwête pou' !”
C'est ainsi que Threï accompagna Zerka à l'île de Yojamba. La prêtresse n'en croyait pas ses yeux, d'autres Zandazars ! Devant cette bonne nouvelle, une force grandit en elle… Elle se sentait plus forte, comme si les esprits de cette tribu la soutenaient. Elle passa les épreuves imposées, raconta son histoire et fut finalement acceptée dans la tribu des Zuldazars. Un nouveau chapitre allait commencer…
[RP off]
Je voulais juste faire un truc plus propore et plus précis.